Low


  • Low

  • Auteur : Renaud COJO
  • Année : 2015
  • Catégorie : FICTION / COURT-METRAGE
  • Fiche Technique

  • Titre : Low
  • Réalisateur : Renaud Cojo
  • Durée : 44 min
  • Producteur : Cédric Walter
  • Producteur associé : Olivier Marboeuf
  • Production déléguée : Spectre productions
  • En coproduction avec : La Philmarmonie de Paris, les films Jack Phébus et Ouvre le chien avec le soutien du CNC (DICRéAM)
  • Avec le soutien du : CNC (DICRéAM)
  • Date de fin de tournage : Janvier 2015
  • Lieu de tournage : Berlin, Allemagne
  • Format : 16/9 (compatible 4/3)
  • Format son : Stéréo
  • Crédits

  • Scénario : Renaud Cojo
  • Assistant réalisateur et technique : Benoît Arène
  • Premier assistante : Elodie Colin
  • Seconde assistante : Cyrielle Bloy
  • Photo - Chef Opérateur : Denis Louis
  • Assistante caméra : Natacha Raymond
  • Drône : Cornelius Diemer
  • Cadreuse drône : Anke Riester
  • Script : Cyrielle Bloy
  • Régie générale : Pierre-Jérôme Adjedj
  • Costumes et maquillages : Odile Béranger & Odile Hautemule
  • Chef électro : Benjamin Schmidt
  • Copiste : Laurence Jérôme
  • Montage : Clément Rière
  • Etalonnage : Lucie Bruneteau
  • Accessoires : Renaud Cojo
  • Conception néon : Jean-François Ciutat
  • Assistant de production : Jérémy Rossi
  • Avec : Pierre-Jérôme Adjedj, Bertrand Belin, Pierre Barachant, Uta Eisman, Ronan Favereau, Odile Hautemule, Stéphane Lallo, Eugène Moritz, Oscar Panisset-Barachant, Amandine Thiriet, Louis Lecavalier

Low est l'errance d'un homme dans un Berlin de friches et de restes mémoriaux, de casernes, de no man's land et de traversées sensorielles. Déambulation hypnotique d'une ombre inspirée à son auteur à la fois par "Le Journal de Nathan Adler" de David Bowie (1995) , et l'interprétation de ce dernier dans le personnage de Thomas Jérome Newton pour le film de Nicholas Roeg "The Man Who Fell To Earth" (1976).

Sur la symphonie de Philip Glass "Low", empruntée elle-même à l'album éponyme de Bowie (1976), les images sont une succession de dérives urbaines dont le cœur du voyage est une esthétique de l’angoisse au centre de cette ville qui se cherche dans le chaos et telle que l’a côtoyée la rock star dans le milieu des années 70.
En pleine guerre froide et avant que deux grands blocs ne se disloquent, les saignées y sont nombreuses. Ruines, champs de blockhaus, gares abandonnées, Berlin est le personnage central de ce film. Terrain de jeux de toutes les interrogations métaphysiques, ce voyage dans le milieu du crime et de la désolation est la quête d'un passé-présent qui interroge la notion même du monstre enfoui en chacun.
Le chemin aventureux de cette errance est une allégorie fidèle au mystère de l'identité et à la crise existentielle de l'artiste au coeur de sa propre géographie.

Palmarès

Festivals
05/2016 - FIFAAC, Bordeaux, France
02/2016 - See You Sound, Torino, Italy, World Premiere

Projection publique
03/2015 - Spectacle Low/Heroes : hyper cycle berlinois, Philharmonie, Paris, France

Né en 1966 au moment où David Robert Jones devient David Bowie. Renaud grandit en banlieue d’une ville calme. Il suit des études de sociologie, socialise et s’isole. Il crée son premier alias en 1990 et s’appelle désormais Renaud Cojo.
Comédien, metteur en scène, auteur, performeur, il rencontre le théâtre grâce à la musique. En 1991, il crée le label Ouvre le Chien avec lequel il dirige plusieurs projets.
D’emblée il affirme la spontanéité de son langage en s’opposant aux mécanismes de la représentation, pour une forme esthétique libre, et articule son travail autour de thématiques complexes alliant des notions d’instinct, d’ambiguïté, de fragmentation, d’ébauche. (Les Taxidermistes, What in the World, Lolicom).

Pour Louis de Funès de Valère Novarina est créé en 1998, en tournée nationale, avec Dominique Pinon et constitue une échappée vers une forme plus entendue de reconnaissance théâtrale.

Cojo traverse le théâtre institutionnel en questionnant la représentation de la figure humaine, son entendement monstrueux, grâce à sa « trilogie involontaire » . Il présente en 2000 la création française Phaedra’s Love de Sarah Kane au Théâtre de la Bastille. Pour le Festival d’Avignon en 2002, il crée La Marche de l’architecte de Daniel Keene et propose l’étouffant Sniper de Pavel Hak dans un dispositif électro-acoustique à La Ferme du Buisson et Villeneuve d’Ascq (Labomatic, 2005).
Outre la création théâtrale, il publie le poème-fleuve Rave/ma religion aux éditions William Blake and Co dont il donne une version performative en 2005. Il joue dans les premiers spectacles de Michel Schweizer (Kings, Scan) et s’agite aux côtés de Patrick Robine dans Le Zootropiste au Théâtre du Rond-Point (2005 et 2006). Réalisateur, il initie « Band In A Phone », projet de captation filmique intégrale, via téléphones portables pour un concert du groupe flamand Zita Swoon Group.
Après la création de Elephant People (2007), pop opéra dont la thématique est celle des monstres forains et dont la musique est jouée en direct sur scène par The Married Monk (Discograph Label), « Et puis j’ai demandé à Christian de jouer l’intro de Ziggy Stardust » (en tournée européenne 2010/2011) propose un théâtre-performance confrontant l’individu à l’instabilité de son identité.

Dans la continuité de ce travail, Renaud Cojo prolonge la question de l’identité virtuelle comme moteur d’un théâtre-vérité investissant le champ des réseaux sociaux à travers Plus tard, j’ai frémi au léger effet de reverbe sur « I Feel Like A Group Of One » (Suite Empire) et Œuvre/Orgueil d’après les travaux de Edouard Levé au Théâtre National de Bordeaux-Aquitaine en 2014.
En 2015, il tourne son premier film Low à Berlin pour la trilogie Low/Heroes, un Hyper-Cycle Berlinois qu’il met en scène à la Philharmonie de Paris pour l’Orchestre national d’Ile-de-France et à l’occasion de l’exposition David Bowie Is.
Il porte pour les années à venir une multitude de projets, grâce à de nombreuses rencontres fortuites et ou savamment calculées.